19/02/2012

Télé - Vision (s)


BARRY ADAMSON
Destination 
central control 2012

Parutions

MARS 11 (partie 2)


19 / NEW ORDER - Lost Sirens - album - rhino
19 / LADYHAWK - Anxiety - album - modular 
19 / SEBASTIEN TELLIER - My God Is Blue - album - records maker
19 / SPIRITUALIZED - Sweet Heart, Sweet Light - album - fat possum 
19 / MERCIFUL NUNS - Genesis Revealed ep - solar lodge
20 / LEE RANALDO - Between The Times And ... - album - matador 
20 / THIEVES LIKE US - Bleed Bleed Bleed - album - captured tracks 
20 / FRANK BLACK & THE CATHOLICS - Live Melkweg - the bureau
20 / THE SHINS - Port Of Morrow - album - columbia 
20 / DANIEL ROSEN - Silent Hour ep - warp 
20 / FRANZ FERDINAND - Covers RMX 1 & 2 ep - domino
26 / DOMINIQUE A - Vers Les Lueurs - album - cinq7
26 / BLOOD RED SHOES - In Time To Voices - album - v2 records
26 / AND ALSO THE TREES - Hunter Not The Hunted  - differ-ant 
26 / CHAPELIER FOU - Invisible - album - ici d'ailleurs 
30 / MINISTRY - Relapse - album - 13th planet


14/02/2012

Parutions

 
MARS 11 - (partie 1)

05 / FIELDS OF THE NEPHILIM - Ceremonies - live album - emi
05 / MAGNETIC FIELDS - Love at  the bottom...- album - domino
05 / 45 GRAVE - Pick your poison - album - 45grave 
05 / THE STRANGLERS - Giant - album - capitol 
05 / SOL INVICTUS - Black Europe remastered - album - prophecy
05 / SOL INVICTUS - King & Queen remastered - album - porphecy 
05 / IAN McCULLOCH - Pro patria mori - album - pledgemusic 
06 / CASS McCOMBS - Bradley Manning - ep - domino 
12 / VCMG - Sssss - album - mute 
12 / GRINDERMAN - Grinderman 2 RMX - album - mute 
12 / GRIMES - Vision - album - 4ad 



4.A.D Infobase: Bruits


4.A.D Infobase: Bruits:

COLOURBOX Les anglais de COLOURBOX ont entre 1982 et 1987 proposés un grand nombre de références, toutes sur le label anglais. Le grou...


13/02/2012

DISQUES

 
FUTURE OF THE LEFT
Polymers Are Forver
xtra mile records 2011


Cela faisait deux ans, depuis la sortie de “Travels With Myself And Another” en 2009, que FUTURE OF THE LEFT était placé sous silence: ni plus ni moins qu’une éternité pour un groupe qui avait certes réussi à rassurer les esprits des convaincus, mais qui en avait encore beaucoup à rallier à sa cause. Alors qu’un nouvel album intitulé “The Plot Against Common Sense” se profile pour début 2012, les Gallois rageurs lâchent un nouvel Ep en guise de trainée d’essence, histoire de n’avoir plus qu’à rallumer la mèche d’ici quelques semaines. Pas con, d’autant qu’on découvre l’évolution du trio, toujours capable de montrer les dents mais qui prouve aussi définitivement sa capacité à prendre ses distances avec les fantômes de McLusky et se permettre quelques excentricités inattendues. 

Ces “fantaisies”, il faut logiquement aller les chercher dans le recours toujours plus important aux synthétiseurs qui, mêlés à la voix nasillarde du frontman (comme sur l’entame éponyme ou le particulièrement remonté “With Apologies To Emily Pankhurst”), n’engagent en rien l’agressivité des compositions. Mais le FUTURE OF THE LEFT nouveau lève aussi le pied à plusieurs reprises, offrant à son EP une légèreté inattendue, notamment celle de “New Adventures” sur lequel les trois n’ont jamais autant courbé l’échine face à la mélodie, ou celle de “My Wife Is Unhappy” qui privilégie l’intensité à la puissance quand “Dry Hate” et “Destroywhitechurch.com” préfèrent ne pas faire de différence. Une façon comme une autre de mettre l’eau à la bouche, ce qu’Andy Falkous et ses sbires réussissent ici plutôt bien.


- Curse - cd/lp - 2007 - (too pure)
- Travels With Myself And Another - cd/lp - 2009 - (4ad)
- Last Night I Saved Her From Vampires - cd - 2009 - (4ad)
- Polymers Are Forever (ep) - mcd - 2011 - (xtra mile)




12/02/2012

T.V.

ATLAS SOUND
Parallax
live in New York City



ON AIME AUSSI ...



ATLAS SOUND

Parallax
4ad records 2011


Bradford Cox doit être un homme stressé. Tête pensante de Deerhunter et menant une carrière solo avec ATLAS SOUND, il nous offre ce Parallax à peine un an après 'Halcyon Digest' (album unanimement salué par la critique) et deux ans après 'Logos' (lui aussi très bien reçu à l'époque). Or beaucoup l'attendent au tournant : on lui reprochait déjà de faire du Atlas Sound-like sur le dernier Deerhunter ou vice-versa, il fallait sortir la grosse artillerie pour succéder aux "Shelia" ou "An Orchid". Un vrai casse-tête chinois.

Malgré tout, on le sentait venir, ce vent chaud et agréable du succès. Peut-être pas l'album de l'année, mais juste l'expression nouvelle du génie musical qu'est Bradford Cox. Ca allait faire mal, ça allait être vachement bien. A coups de quatre singles dévoilés ces toutes dernières semaines, se profilait un album d'automne exquis et délicat. Le plaisir d'autrefois, celui de la découverte de l'album le jour de sa sortie est sans doute gâché – et là n'est pas le débat. D'autres, meilleurs que moi, en discuteront ici même - , mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse, disait le poète. Et il avait sacrément raison.

En effet, les effluves distillés par 'Parallax' sont de ceux suscités par les plus grands crus, à la fois fruités, éthérés et cotonneux. Bradford Cox, au final, ne se situe jamais où on l'attend. Il nous emmitoufle dans une chaude couverture, et nous chuchote à l'oreille. Il entame son disque par deux morceaux – "The Shakers" et "Amplifiers", la première légère, la seconde beaucoup plus sinistre - qui n'auraient pas eu à rougir si elles avaient été glissées dans la tracklist de 'Halcyon Digest' ; nous emporte vers des contrées plus minimalistes, toutes en rondeur, avec "Modern Aquatic Nightsongs", ou des paysages plus mielleux et électroniques avec "Te Amo". Un vrai crooner (la pochette ne me contredira pas) se révèle au grand jour, une voix sensuelle coincée dans ce corps squelettique et malade. "Parallax" et "My Angel is Broken" reviennent en des terres pop-rock plus classiques, mais toutefois de belle facture. Et si la fin de l'album se traînera en longueur et en passages moins surprenants, on succombera sans broncher ou résister à l'acoustique "Terra Incognita", instant de grâce immédiate et désespérée : la solitude dans un espace infini mise en musique.

Bradford Cox se paye même le luxe de nous offrir la perle pop de l'année, le digne successeur de "Walkabout". Ne la cherchez plus, elle est là. En compagnie d'Andrew VanWyngarden (MGMT), qui fait sonner son piano comme du John Lennon solo de la première heure, reconnaissable entre milles avec ses chœurs discrets, "Mona Lisa" est la pièce la plus accessible de l'opus, la plus surprenante et la plus efficace aussi. Cox nous parle de "fantasies" et de "galaxies". Le moment de répit de l'album, sourire aux lèvres.

Beaucoup ont parlé de ce dernier ATLAS SOUND comme d'un album "science-fiction". Pourquoi pas, mais au-delà de ce qualificatif, Parallax est la compilation de morceaux la plus intime que Bradford Cox ait pu nous proposer jusqu'à aujourd'hui. La tâche sera ardue, mais à lui de nous surprendre encore, seul ou en groupe. On n'attend que ça.

Grotesquanimal (xsilence.net)




NEWS

BLONDE REDHEAD
Le Label

BLONDE REDHEAD crée son propre label, Asa Wa Kuru qui signifie 'Le Matin Viendra'. La première référence du label est 'We Are The Work In Progress', une compilation digitale et vinyle de 14 titres destinée à soutenir les efforts de reconstruction après le passage du tsunami au Japon. Outre BLONDE REDHEAD, on retrouve sur le disque, Four Tet, Broadcast, Deerhunter ou Interpol entre autre. A l'heure actuelle, on ne sait pas si les prochaines sorties discographique de BLONDE REDHEAD pourraient se faire via ce nouveau label.

http://wearetheworksinprogress.tumblr.com/

T.V.

THE BIG PINK
Hit The Ground (Superman)
4ad records 2012

ON AIME AUSSI ...


THE BIG PINK
Future This
(4ad records 2012)

Soyons clair, la musique du duo londonien THE BIG PINK n’invente rien, mais il faut leur accorder une qualité essentielle : ils ont le sens de la mélodie qui tue. Dès le refrain de 'Stay Gold', sa basse énorme et les voix, donne envie de bouger comme un dératé. Même sensation tout au long de l’album. Les mélodies pop se marient parfaitement avec l'électro teintée de newwave 80's (quasi du Depeche Mode sur 'Jump Music'). Une écoute intégrale de l’album s'impose pour que le disque révèle sont total pouvoir addictif. Certains titres comme 'Stay Gold', 'Hit The Ground (Superman)' ou 'Jump Music' sont de petites bombes qui ne demandent qu’à exploser en live. Titres qui d’ailleurs semblent avoir été plus pensé pour la scène. Niveau visuel, l’artwork très beau, très arty tranchent avec les vidéos débordant de couleurs.

'Future This' se révèle être un bon album, avec ses titres forts qui assureront au groupe une 'visibilté' tout au long de l’année, au fil des singles. La parution de l’album en début d’année assurera à THE BIG PINK leur ticket dans plusieurs festivals cet été. Bonne occasion de se rendre compte de l’efficacité des titres de 'Future This' en live.


DISCOGRAPHIE

This Is Our Time ep - (2009)
A Brief History Of Love - (2009)
Future This - (2012)

09/02/2012

NEWS

50 FOOT WAVE vs THROWING MUSES

Aucune faiblesse du côté de Kristin Hersh et ses nombreux projets. Alors que le groupe, THROWING MUSES est fraîchement rentré de tournée et que l'ambiance est studieuse au mixage des 38 nouveaux titres composés, voici que le nouveau EP des 50 FOOT WAVE fait son apparition sur la toile avant une dispo en format physique très prochaine. Les cinq nouveaux titres qui composent 'With Love From The Men's Room' sont de pures joyaux de punk rock typiquement américain. On y retrouve le son sec, la batterie saccadée et la voix unique de Kristin Hersh pour une vingtaine de minutes de bonheur musical. On vous en reparle très vite.

http://www.kristinhersh.com

08/02/2012

T.V.

JANE'S ADDICTION
Underground
(capitol 2011)


ON AIME AUSSI ...


JANE'S ADDICTION
The Great Escape Artist
(capitol 2011)

On pouvait se demander ce que devenait JANE'S ADDICTION, 8 ans après le précédent album, l'excellent 'Strays'. 26 ans après ses débuts, le groupe sort enfin le (seulement) 4ème album, 'The great escape artist'. Il faut dire que Jane's Addiction est un groupe composé de musiciens et d'un chanteur aux multiples facettes et que chacun a ses projets annexes. Un événement donc ce nouvel opus et (ouf !), l'attente valait vraiment le coup !

Ce qui frappe (entre autre) chez ce groupe, c'est ce don d'allier diverses influences, d'y mettre sa patte, toujours avec un son et une rythmique énorme, et d'être identifiable parmi mille autres. Des ambiances psychédéliques parfois, une guitare agitée et un basse batterie groovy, un chant et une voix halluciné, un peu hallucinant(e) aussi, un côté pop sans l'être vraiment, des petites touches 'hard rock 70's', une fusion idéalement composée. Chaque titre serait presque un tube ! 'The Great Escape Artist' regorge plus de morceaux mid-tempo que sur les précédents albums, même si des morceaux comme 'Words right out of my mind' sont assez pêchus, les arrangements paraissent plus mélancoliques, le chant en tous cas, l'est.

Réputé aux Etats Unis comme un groupe de metal alternatif (les fans de métal vont sûrement sursauter si ils jettent une oreille à JANE'S ADDICTION) mais l'étiquette ne me semble pas si loin de la réalité. Un soupçon de punk rock, de rock psychédélique, de heavy metal et de groove, le tour est joué avec brio ! L' expérience JANE'S ADDICTION, car on peut parler d'expérience au sens introspectif, vaut le détour, mais attention, tenter celle ci risque de mener à l'adoption !

Pierre VFP (ultrarock)


DISCOGRAPHIE

Jane's Addiction - (1987)
Ritual De Lo Habitual - (1990)
Stray - (2003)
The Great Escape Artist - (2011)

NEWS

PERRY BLAKE
Un avenir ...

Alors qu'au fil des ans PERRY BLAKE, une des plus belle voix de la pop contemporaine, se faisait de plus en plus discrete, voici enfin que l'artiste semble revenir avec des projets plutôt concrets. On apprend que ce dernier travaille depuis l'été dernier en compagnie de Kelesa Mulcahy, à un nouveau projet du nom de Grace Parks, duo pop énergique à en croire l'information.

De plus, PERRY BLAKE prépare activement depuis quelques semaines une tournée Européenne, le 'Electro Sensitive Behaviour Tour' destiné à reprendre sur scène divers morceaux du back catalogue de l'artiste retravaillés à l'aide d'un habillage électronique et de cordes arrangées par Graham Muprhy. Plus d'infos à venir.

http://www.perryblake.com/